CREATION DE POESIES PAR LES ELEVES


Mon petit âne gris

Je vis avec un petit âne gris,
Qui est un bon compagnon.
Tous les jours, nous partons,
Lui, harnaché de la tête aux pieds
Avec selle et filet,
Et bien sûr, étriers et compagnie..;

Ce jour-là, j'entendis murmurer
Mon tapis et mon harnais:
"- J'en ai marre de porter
Simon le grand cavalier...
- Et moi donc, dit le tapis,
De te porter...

- Mon compagnon,
Dis-je à l'ânon
N'entends-tu pas la selle et le tapis discuter ?
- Si, répondit mon ami l'âne.
J'entends même,
Mes rênes siffloter
Et mon mors marmonner"
Je vis avec mon petit âne gris qui me tient bien compagnie.

Mathilde Mairesse

Le Reve

Moi je serais blanche et m'appellerais Neige,
Et ma cavalière serait Nadège.
J'aurais un mors
Qui serait en or.
Un magnifique licol
Qui chanterait comme un rossignol.
Une belle couverture
Avec une bordure.
Et une selle
Qui aurait des ailes.
Quand mon amie sur moi monterait
Alors on s'envolerait.
Moi je serais blanche et m'appellerais Neige,
Et ma cavalière serait Nadège.

Helène Heck

Le ChevalNoir

J'ai rencontré un cheval noir.
Comme la cendre,
Des nuits de décembre.
Il galope dans les champs.
Je vais lui mettre des fers
De superbes oeillères.
Une magnifique selle qui étincelle.
Je le brosserai d'une brosse douce.
Tendre comme la mousse.
J'ai rencontré un cheval noir
Comme la cendre,
Des nuits de décembre.

Sylvia Gachet

Le Cheval dans la Prairie

Un jour me promenant dans la prairie,
Je vis un cheval allongé dans l'herbe,
Je me suis baissé et il me dit:
"Enlève ma selle, puis mon tapis,
Défait les noeuds de ma crinière.
J'ai grand besoin de fers,
Les miens sont rouillés par l'humidité.
Quand tout sera fait,
J'aurai besoin d'un cavalier,
Qui sache me monter.
- D'accord, mais à une condition.
- Aurais-je le choix dans cette condition ?
Bien sûr, je voudrais que tu m'appartiennes."

Maxence Grillon

Les Objets

Un beau jour, dans une écurie,
Tous les objets étaient à leur occupation.
Le Mors faisait le mort,
La Bride prenait du bide,
Le Licol prenait son envol,
Les Sangles apprenaient leurs angles,
Les Etriers se plaignaient,
La Selle faisait du zèle,
La couverture mangeait des mûres,
Et les Guêtres faisaient la guêpe.

Quel vacarme dans cette écurie !

Jorick Chevalier

Mon Cheval et la Balade

Je me baladais sur mon cheval blanc
A la rencontre du soleil couchant.
Avec mes étriers je tapotais doucement ses flancs
Nous allions aussi vite que le vent.
La selle qui étincelle
N'en est pas infidèle.
Avec son tapis rouge vif
On dirait qu'il est calife.
Avec son licol
On dirait qu'il vole.
Et les oeillères, où se mettent les oeillèrent ?
Elles ne se mettent pas à l'arrière.
Nous rentrions sous un ciel étoilé
La lune brillait de tous les côtés.

Aurélie Laury